Historique rapide des courses de chevaux

Historique rapide des courses de chevaux

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La course de chevaux est un sport de course à grande vitesse, avec un cavalier à cheval ou à l’aide du cheval tirant un moyen de transport avec chauffeur.

Les débuts

Les premières courses connues après l’histoire perdue des courses préhistoriques est celle des courses de chars à quatre attelages et les courses à cheval (à dos nu) se sont déroulées aux Jeux Olympiques de Grèce entre 700 et 40 avant notre ère. Les courses de chevaux, qu’il s’agisse de chars ou de cavaliers à cheval, étaient un divertissement public bien organisé dans l’Empire romain. L’histoire des courses organisées dans d’autres civilisations anciennes n’est pas très bien établie. Vraisemblablement, les courses organisées ont commencé dans des pays comme la Chine, la Perse, l’Arabie et d’autres pays du Moyen-Orient et en Afrique du Nord, où l’équitation s’est très tôt développée. Viennent ensuite les chevaux arabes, barbes et turcs qui ont contribué aux premières courses européennes. Ces chevaux sont devenus familiers aux Européens pendant les Croisades (XIe-XIIIe siècle de notre ère), d’où ils les ont ramenés.

Les courses dans l’Angleterre médiévale ont commencé lorsque les chevaux à vendre étaient montés en compétition par des cavaliers professionnels pour montrer la vitesse des chevaux aux acheteurs. Sous le règne de Richard Cœur de Lion (1189-99), la première récompense connue, 40£ a été offerte, pour une course de 4,8 km (3 miles) avec des chevaliers comme cavaliers. Au XVIe siècle, Henry VIII importa des chevaux d’Italie et d’Espagne (probablement des Barbes) et établit des étalons à plusieurs endroits. Au XVIIe siècle, Jacques Ier a parrainé des réunions en Angleterre. Son successeur, Charles Ier, avait un haras de 139 chevaux à sa mort en 1649.

L’ère moderne de la course automobile

Le début de l’ère moderne de la course automobile est généralement considéré comme l’inauguration des courses classiques anglaises : le St. Leger en 1776, les Oaks en 1779, et le Derby en 1780. Tous étaient des traits d’union pour des enfants de trois ans. A ces races s’ajoutent ensuite les Deux Mille Guinées en 1809 et les Mille Guinées en 1814. (Le St. Leger, le Derby et deux mille guinées en sont venus à constituer la Triple Couronne britannique des courses de chevaux. Au cours du 19e siècle, les courses du modèle classique anglais – des courses pour les enfants de trois ans portant des poids égaux – se sont répandues dans le monde entier. Les classiques français sont le Prix du Jockey Club (1836), le Grand Prix de Paris (1863) et le Prix de l’Arc de Triomphe (1920).

Course pratiquées par les handicapés

L’un des principaux types de courses de chevaux de race Thoroughbred est celle qui représente le handisport, dans laquelle les poids que les chevaux doivent porter pendant une course sont ajustés en fonction de leur âge (plus le cheval est jeune, moins il porte de poids). Dans ce système, un cheval de deux ans, le plus jeune coureur, est en compétition avec moins de poids à porter qu’un cheval de trois ans ou plus. En général, on considère qu’un cheval a atteint l’âge de cinq ans et qu’il est handicapé en conséquence. Il y a aussi des tolérances de sexe pour les pouliches, de sorte qu’elles portent un poids légèrement inférieur à celui des mâles. Des pénalités ou allocations de poids sont également prévues sur la base des performances passées de chaque cheval. Ces handicaps peuvent être fixés de manière centralisée lorsque les courses sont ainsi contrôlées ou par des pistes individuelles, l’objectif étant de rendre tous les chevaux aussi égaux que possible en établissant ce que l’on appelle la forme de course. La course pour handicapés représente donc une répudiation pure et simple du concept classique selon lequel le meilleur cheval doit gagner. Au lieu de cela, les handicaps sont assignés avec l’objectif spécifique de donner à tous les chevaux dans une course une chance égale de gagner.